Avec les éleveurs paysans, nous étudions, comprenons et agissons en vue de réduire les risques sanitaires et environnementaux pour les humains et les animaux.
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C’est en élevant et en soignant les animaux dans le respect des écosystèmes, en développant une vigilance vétérinaire efficace et raisonnée, que l’on préserve les Hommes des risques sanitaires.
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Au sud du Cambodge, de 2016 à 2018, AVSF a soutenu les éleveurs de cochons, volailles et bovins ainsi que leurs familles, dans 14 villages. Outre l’amélioration des conditions d’élevage et de la santé animale grâce à la formation d’auxiliaires vétérinaires, un programme de lutte contre la rage a été mis en place. Enfin, les communautés villageoises et les jeunes ont été sensibilisés à la gestion des déchets, avec la mise en place de containers de tri sélectif des ordures en différents points clés des villages (écoles, commerces, …) et la construction d’incinérateurs communautaires pour détruire les déchets non recyclables, notamment médicaux.
AVSF a soutenu au Cambodge 14 villages de familles paysannes éleveuses de cochons, volailles et bovins.
Partout dans ses pays d’intervention, AVSF promeut l’élevage paysan, qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plusieurs manières. Les cheptels des éleveurs sont beaucoup réduits en nombre d’animaux et sont beaucoup moins émetteurs que les élevages industriels surpeuplés. Les vaches des éleveurs paysans occupent des pâtures herbeuses qui capturent dans le sol le carbone de l’air et ces écosystèmes n’existeraient pas sans la présence de ces petits élevages. Pour nourrir leurs animaux, les éleveurs paysans se fournissent localement, évitant le transport polluant de l’importation de soja par exemple, dont la culture est aussi responsable de la déforestation. Enfin, l’utilisation des excréments des animaux en compost et engrais naturels évite l’utilisation d’engrais chimiques de synthèse, directement issus la pétrochimie, première responsable des émissions de CO2.
AVSF soutient au Mali les agriculteurs-éleveurs de 12 communes
Dans la région de Pasto en Colombie, les éleveurs paysans de vaches laitières ont de trop faibles revenus pour avoir accès à des soins vétérinaires de qualité et font face à la concurrence des grandes fermes laitières. Pour guérir leurs vaches de la mammite, une infection des mamelles par des bactéries, ces éleveurs font un mauvais usage des antibiotiques, qui ont le désavantage d’être à la fois onéreux et de favoriser l’antibiorésistance. Pour réduire l’utilisation de ces médicaments de synthèse, AVSF recense des savoirs et connaissances des traitements traditionnels destinés aux animaux, appelés pratiques ethno-vétérinaires, à base de plantes médicinales locales. Ces alternatives sont testées, afin d’évaluer leur efficacité et diffusées auprès des éleveurs en suivant un protocole rigoureux.
Au Cambodge, Togo, Madagascar, Sénégal, AVSF a ainsi formé et installé plus de 3 500 auxiliaires vétérinaires
Si vous faites un don avant le 31 décembre, 66% de son montant sera déduit de vos prochains impôts, dans la limite de 20% de votre revenu imposable.
C’est bien 300€ qui seront reversés
à Agronomes & Vétérinaires sans frontières.
Agronomes & Vétérinaires Sans Frontières est une association de solidarité internationale reconnue d’utilité publique. Composée d’un vaste réseau d’experts agronomes et vétérinaires, elle agit depuis 1977 pour soutenir l’agriculture paysanne en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud.
AVSF est agréée par le Comité de la Charte du « don en confiance » pour la transparence et la rigueur dans la gestion de ses dons depuis 2007. Des contrôles sont effectués chaque année pour valider nos bonnes pratiques.
Le label IDEAS atteste de bonnes pratiques en matière de gouvernance, finance et d’évaluation. AVSF est la première association à avoir obtenu le label IDEAS en 2010, renouvelé en 2014 et en 2018.